Comme le bois est indispensable à l’homme, son exploitation est inévitable. C’est le matériau naturel le plus utilisé dans divers domaines : construction, énergie (cuisson et chauffage), communication (fabrication de papier) et d’autres encore. C’est la raison pour laquelle, l’exploitation de la forêt prend plusieurs formes et prend de l’ampleur. Mais après les exploitations forestières, il est nécessaire de remettre en état la parcelle concernée. Découvrez les étapes de la remise en état d’une parcelle, notamment en Auvergne.
L’évaluation de la valeur commerciale des restes de bois sur la parcelle
Cette première étape est requise, dans le cas où après l’exploitation forestière, il existe encore quelques restes de bois sur la parcelle. L’exploitation forestière la plus fréquente est la sylviculture. Celle-ci est un ensemble de techniques et pratiques permettant l’exploitation rationnelle et la gestion des forêts dans le but d’en tirer des bénéfices économiques. Elle inclut divers travaux comme l’élagage, de reconstitution et d’entretien des peuplements forestiers et d’autres encore.
En outre, l’évaluation de la valeur commerciale des restes de bois sur la parcelle est aussi requise, lorsque les restes de bois résultent d’une exploitation des ressources naturelles sur la parcelle concernée comme les mines, le pétrole, le gaz, entre autres.
En effectuant l’évaluation de la valeur commerciale des restes de bois sur la parcelle, vous pouvez déterminer quels bois ont une valeur commerciale. S’ils ont une valeur commerciale, il faut les bûcher et les récolter ou les vendre sur pied. Dans le cas contraire, il faut les faucher ou les broyer.
Le traitement des rémanents
Les rémanents sont les débris de bois résultant des coupes de bois après l’exploitation.
Le traitement des rémanents est nécessaire pour éviter les risques d’incendie et pour faciliter la mise en œuvre de la remise en état de la parcelle. Il permet de revaloriser les rémanents.
Dans un premier temps, le traitement des rémanents consiste à broyer les rémanents qui se présentent comme des déchets de coupe. Lorsqu’ils mesurent plus de 15 cm, ils peuvent servir de bois déchiqueté. Lorsqu’ils mesurent moins de 15 cm, ils peuvent servir de paillage.
Dans un second temps, il consiste à retirer les souches avec une pelle mécanique munie d’un peigne et à les évacuer hors de la parcelle.
La préparation de la parcelle
Cette étape consiste à isoler hydrologiquement la parcelle par le creusage de fossés. Si besoin, il faut éliminer les mauvaises herbes vivaces, épierrer, niveler et drainer. Par la suite, il faut chauler en fonction de la nature de la prochaine activité à réaliser.
L’optimisation de la fertilité du sol
Avant de procéder à l’optimisation de la fertilité du sol, il faut diagnostiquer le type de sol pour mieux déterminer les opérations à effectuer.
En Auvergne, les sols sont classés comme acides issus des roches magmatiques plutoniques et volcaniques. Ils se caractérisent par une faible activité des micro-organismes souterrains, une quasi-absence des vers de terre et une apparition de toxicité liée à l’absorption de métaux comme l’aluminium.
Pour améliorer la fertilité du sol, il faut réduire l’acidité des sols, en effectuant des amendements basiques (calcaire broyé, dolomie, marne, craie, cendre de bois ou maërl). Il faut les répandre sur les sols et les incorporer à l’aide d’un croc.
La réalisation de la configuration de la parcelle
Pour réaliser la configuration de la parcelle, munissez-vous des cartes spécialisées ou faites-vous aider par des professionnels de la forêt comme ceux de l’entreprise Auvergne Déboisement. Cette opération consiste à estimer le volume de la surface de la parcelle concernée. Elle tend aussi à relever les atouts et les faiblesses de la parcelle. À titre d’illustration, il y a les conditions d’accès (présence d’un chemin ou non) et de déplacement (pour la manœuvrabilité des engins) sur place.
L’intégration de la parcelle remise en état dans le paysage
La meilleure façon d’intégrer la parcelle remise en état dans le paysage est de faire un reboisement. Sachez que vous n’êtes pas obligé de replanter les mêmes essences de bois antérieures à l’exploitation forestière. Misez plutôt sur des essences qui sauront s’adapter au climat et à la réalité du lieu dans une vingtaine d’années.